Refonte wix vers wordpress : pourquoi et comment améliorer votre référencement naturel

Refonte wix vers wordpress : pourquoi et comment améliorer votre référencement naturel

Refondre un site Wix vers WordPress, c’est un peu comme passer d’un studio mal isolé à une maison que vous pouvez rénover pièce par pièce. Sur le papier, les deux font le job : vous avez un toit, des murs et une adresse. Mais dès qu’on parle confort, évolutivité… et SEO, la comparaison tourne vite à l’avantage de WordPress.

Si vous êtes ici, c’est que vous avez déjà senti les limites de Wix. Votre trafic stagne ? Vos concurrents sortent systématiquement devant vous sur Google ? Vous avez l’impression de cocher toutes les cases “SEO” proposées par Wix… sans résultat ? Normal. L’outil est pensé pour la simplicité, pas pour la performance.

On va donc voir ensemble pourquoi une refonte de Wix vers WordPress peut booster votre référencement naturel, et surtout comment la faire intelligemment pour éviter le crash SEO au passage.

Pourquoi Wix finit par vous freiner en SEO

Avouons-le : Wix fait très bien son marketing. “Site en quelques clics”, “SEO simplifié”, “tout intégré”. Le problème, c’est que Google, lui, ne lit pas les promesses commerciales. Il lit du code, de la structure, de la performance.

Et là, les limites de Wix deviennent beaucoup plus visibles.

1. Un code souvent lourd et peu optimisé

Wix génère beaucoup de code inutile en arrière-plan. Résultat :

  • Des pages plus lourdes à charger
  • Des scripts chargés même quand ils ne servent pas
  • Une structure HTML peu “propre” pour Google

Sur mobile (qui sert de référence pour Google), ce genre de surpoids technique se paie cash en SEO.

2. Une personnalisation SEO limitée

Wix a fait des progrès, mais dès qu’on sort du basique, ça coince :

  • Gestion parfois rigide des balises <h1>, <h2> et structure de contenu
  • Impossible ou compliqué d’ajouter certains scripts ou balises spécifiques (schema.org avancé, suivi custom, etc.)
  • Contrôle limité sur les redirections, les erreurs 404 et les réponses serveur

En clair : tant que vous restez dans la vision “SEO simplifiée” de Wix, ça va. Dès que vous voulez aller plus loin, la plateforme devient une prison dorée.

3. Des performances inégales

Vous ne choisissez pas vraiment votre hébergement, ni la façon dont il est configuré. Or :

  • Le temps de chargement impacte directement votre positionnement
  • Les Core Web Vitals (LCP, CLS, FID) sont des signaux SEO pris en compte par Google

Avec WordPress, vous pouvez choisir un hébergeur performant, activer un cache serveur, optimiser vos images, minifier vos scripts… bref, piloter vraiment la performance.

4. Une évolutivité limitée

Vous voulez ajouter une section blog plus avancée, un espace ressources, un comparateur, des fonctionnalités sur-mesure ? Sur Wix, vous êtes vite coincé dans le cadre prévu par la plateforme. Et un site figé, côté SEO, c’est rarement un site qui progresse.

Pourquoi WordPress est plus adapté pour le SEO

WordPress, ce n’est pas la solution magique “installez-le et Google vous aime”. Mais c’est une base techniquement saine et très flexible, qui vous donne les moyens d’optimiser vraiment votre référencement.

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1. Contrôle total sur la structure

Avec un thème bien conçu, vous maîtrisez :

  • Les balises de titre (un seul <h1> par page, une hiérarchie cohérente)
  • La structure HTML de vos pages
  • Les modèles de pages (landing, blog, catégories, etc.)

Vous pouvez adapter votre structure à votre stratégie SEO, pas l’inverse.

2. Plugins SEO puissants

Yoast SEO, Rank Math, SEOPress… ces outils vous permettent de :

  • Gérer facilement vos balises title et meta description
  • Créer un sitemap XML propre
  • Ajouter des données structurées (schema.org) pour enrichir vos résultats dans Google
  • Optimiser vos breadcrumbs (fil d’Ariane), vos archives, vos taxonomies

Et surtout, vous pouvez aller plus loin que les options “grand public” de Wix.

3. Performances et hébergement maîtrisés

WordPress vous laisse choisir :

  • Votre hébergeur (et donc les ressources serveur)
  • Votre système de cache (WP Rocket, LiteSpeed Cache, etc.)
  • Votre CDN, votre compression d’images, votre configuration PHP

Tout ce qui fait une bonne note sur PageSpeed Insights et Lighthouse devient optimisable. Ce n’est plus une boîte noire.

4. Un écosystème infini

Blog, boutique (WooCommerce), espace membre, contenus premium, landing pages, tunnels de conversion… Vous pouvez faire évoluer votre site au rythme de votre stratégie digitale, sans être limité par la plateforme.

Et ça, pour Google, c’est précieux : un site vivant, riche, structuré, c’est un site qui mérite d’être mis en avant.

Les risques SEO d’une refonte Wix vers WordPress (et comment les éviter)

On ne va pas se mentir : une refonte mal gérée peut faire mal. Perte de trafic, pages introuvables, positions qui dégringolent… La migration n’est pas un simple copier-coller. Mais bien menée, elle peut au contraire être un levier de croissance.

Les principaux risques :

  • Perte d’URL existantes (et donc des liens entrants associés)
  • Absence ou mauvaise configuration des redirections 301
  • Changement brutal de structure sans logique
  • Contenu modifié ou supprimé sans stratégie
  • Oubli du tracking (Google Analytics, Search Console)

La bonne nouvelle : tout ça se gère, à condition de suivre une méthode.

Étape 1 : Auditer votre site Wix avant de toucher à quoi que ce soit

Avant d’ouvrir WordPress, il faut faire un état des lieux de l’existant. Sinon, vous migrez à l’aveugle.

1. Récupérer la liste des URL actuelles

Objectif : savoir exactement quelles pages existent, et lesquelles génèrent du trafic.

  • Exportez les données de Google Search Console (pages qui reçoivent des impressions et des clics)
  • Utilisez un crawler type Screaming Frog, Sitebulb ou un équivalent en ligne pour lister toutes les URL

2. Identifier les pages stratégiques

Les pages qui :

  • Génèrent le plus de trafic organique
  • Ont des backlinks (liens depuis d’autres sites)
  • Sont clés pour votre business (pages services, contact, devis, etc.)

Ces pages-là devront être migrées avec une attention particulière.

3. Analyser la structure actuelle

Regardez :

  • L’arborescence (menus, sous-menus, catégories)
  • La profondeur des pages (combien de clics depuis la page d’accueil)
  • Les contenus qui font doublon ou qui sont obsolètes
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C’est le moment de vous demander : “Est-ce que cette structure a du sens… ou est-ce qu’elle s’est construite au fil de l’eau ?”

Étape 2 : Concevoir une nouvelle architecture optimisée sur WordPress

La refonte, c’est l’occasion ou jamais de remettre à plat votre site. Pas juste de faire “Wix 2.0”.

1. Construire une arborescence claire

Idéalement, votre architecture doit :

  • Répondre à vos objectifs business (page par service, parcours clair vers la prise de contact)
  • Être pensée pour l’utilisateur (navigation intuitive, menus parlants)
  • Être lisible pour Google (thématiques bien séparées, pas de fourre-tout)

2. Définir les futures URL

Profitez de WordPress pour avoir des permaliens propres, par exemple :

  • votresite.fr/service/creation-site-web
  • votresite.fr/blog/refonte-wix-wordpress

Évitez les URL avec des chiffres, des paramètres ou des chemins incompréhensibles. Chaque URL devrait pouvoir être comprise sans voir la page.

3. Préparer la correspondance entre anciennes et nouvelles URL

C’est votre carte de migration : pour chaque URL Wix, définissez l’URL WordPress de destination. S’il n’y a pas d’équivalent, choisissez la page la plus pertinente (et au pire, une 410 si le contenu n’a plus aucune raison d’exister).

Étape 3 : Migrer le contenu sans massacrer votre SEO

On ne fait pas juste un copier-coller vite fait entre les deux. On en profite pour améliorer.

1. Copier le contenu, mais en mieux

Sur WordPress, vous pouvez :

  • Revoir la structure (titres, sous-titres, paragraphes courts)
  • Ajouter des visuels optimisés (poids, balise alt descriptive)
  • Intégrer des liens internes plus pertinents

L’idée : garder l’intention de la page (ce pour quoi elle est positionnée) tout en renforçant sa qualité.

2. Optimiser les balises title et meta description

Avec un plugin SEO :

  • Soignez le title : mot-clé principal + bénéfice clair + marque si pertinent
  • Rédigez une meta description qui donne envie de cliquer (sans bourrage de mots-clés)

Sur Wix, ces éléments sont parfois négligés ou tronqués. C’est le moment de les reprendre proprement.

3. Structurer votre maillage interne

Le maillage interne, c’est la manière dont vos pages se lient entre elles.

  • Reliez vos articles de blog entre eux quand c’est pertinent
  • Faites remonter les pages stratégiques via des liens internes depuis vos contenus à trafic
  • Évitez les pages orphelines, perdues dans le néant de votre site

Ce simple travail peut faire gagner des positions à des pages qui dormaient.

Étape 4 : Gérer les redirections 301 comme un chirurgien

C’est LA partie que beaucoup négligent… et qui fait le plus de dégâts.

1. Installer un plugin de redirection

Par exemple : Redirection, Rank Math (intègre une gestion de redirections), SEOPress, etc.

Objectif : créer des redirections 301 depuis chaque ancienne URL Wix vers la nouvelle URL WordPress correspondante.

2. Éviter les erreurs classiques

  • Ne pas rediriger tout vers la page d’accueil “par facilité”
  • Éviter les chaînes de redirections (URL A → B → C)
  • Tester les redirections avant de mettre le site en ligne

3. Surveiller les erreurs 404

Après la mise en ligne, gardez un œil sur :

  • Les rapports de couverture dans Google Search Console
  • Les logs de votre plugin de redirection
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Chaque 404 détectée sur une ancienne URL indexée doit être analysée et redirigée si la page a un équivalent pertinent.

Étape 5 : Optimiser les performances dès le départ

Passer de Wix à WordPress pour se retrouver avec un site aussi lent n’a aucun intérêt. Donc, dès la mise en place :

1. Choisir un hébergeur correct

Évitez le premier mutualisé bradé venu. Cherchez :

  • Un temps de réponse serveur correct
  • Un support qui connaît WordPress
  • Une offre adaptée à votre trafic prévu

2. Mettre en place un cache

Installez un plugin de cache reconnu, configurez-le (ou faites-vous accompagner si besoin), et testez le site :

  • Sur mobile (très important)
  • Avec des outils type PageSpeed Insights ou GTmetrix

3. Optimiser les images

Les images sont souvent les principales coupables des pages lourdes :

  • Compressez-les (avec un plugin comme Imagify, ShortPixel, etc.)
  • Utilisez le bon format (WebP si possible)
  • Évitez d’envoyer des visuels en 4000 px si vous les affichez en 800 px

Étape 6 : Reconnecter Google à votre nouveau site

Changer de CMS, c’est un peu comme déménager : il faut prévenir la Poste. Ici, la Poste, c’est Google.

1. Configurer Google Analytics et/ou Matomo

Assurez-vous que le tracking est correctement installé sur toutes les pages. Sans données, difficile de mesurer l’impact de la refonte.

2. Mettre à jour Google Search Console

  • Vérifiez que la propriété est bien configurée pour le nouveau site (même domaine, nouveau CMS, même propriété)
  • Soumettez le nouveau sitemap XML généré par votre plugin SEO

3. Surveiller l’indexation

Dans les semaines suivant la mise en ligne :

  • Surveillez les pages “Découvertes mais non indexées”, “Indexées mais bloquées”, etc.
  • Vérifiez que les bonnes pages remontent, et que les anciennes URL renvoient bien des 301

Ce que vous pouvez raisonnablement attendre de cette refonte

Promettre “+200 % de trafic en 3 semaines” serait malhonnête. Mais avec une migration propre et une stratégie SEO derrière, vous pouvez espérer :

  • Une meilleure visibilité sur vos pages stratégiques
  • Une progression sur des mots-clés pour lesquels vous étiez coincé
  • Un site plus rapide, plus agréable pour vos visiteurs (et donc de meilleurs taux de conversion)

Et surtout : vous sortez d’un système fermé. Vous reprenez la main sur votre outil. Vous pouvez tester, optimiser, adapter. Bref, faire évoluer votre SEO au lieu de subir les limites d’une plateforme.

La vraie question, ce n’est pas “Est-ce que Wix fonctionne encore pour moi aujourd’hui ?” mais plutôt “Est-ce que Wix sera encore suffisant dans 1 ou 2 ans si je veux vraiment développer mon activité ?”.

Si la réponse est non, autant anticiper la migration pendant que vous avez encore la main, plutôt que d’attendre que votre SEO s’essouffle complètement.

WordPress ne fera pas le boulot à votre place, mais il vous donne enfin les bons outils. À vous de décider si vous voulez continuer à bricoler avec un tournevis en plastique… ou passer à la caisse à outils complète.